Indicateurs Economiques

Indicateurs Economiques

PARTENAIRES RECHERCHES

Le retour à la paix, à la sécurité et à la stabilité, conditions requises pour la reconstruction et le développement, a permis au Tchad de mettre en route de vastes chantiers de réformes, aussi bien politiques, administratives que économiques. Aujourd’hui, beaucoup de choses ont été réalisées, et de progrès sensibles accomplis dans différents secteurs de l’économie, non sans l’apport des investisseurs privés, notamment étrangers, comme pourrait l’attester notre éclairage sur ceux, nombreux, y ayant réussi dans leur élan visionnaire. Cependant, beaucoup reste aussi à faire dans le sens de la diversification de l’économie. Et face à ces enjeux majeurs de développement, nombreux sont les partenaires que le pays devrait encore rechercher et attirer dans cette quête permanente de croissance. Quelques pistes.

Education, formation et emploi

L’homme étant la clé du développement, tout doit être conçu et entrepris dans le sens de son outillage et de sa perfection, en adéquation avec les exigences de la mondialisation et du marché de l’emploi. Or, ce secteur, particulièrement celui de la formation, notamment professionnelle, reste embryonnaire, avec des structures d’accueil encore loin de résorber les sureffectifs des jeunes et autres entrepreneurs en quête de formation. Pour le développement de ce secteur, l’apport de partenaires extérieurs s’avère indispensable.

Le tissu industriel

Secteur quasi restreint, manquant d’unités industrielles. Il y a un réel besoin d’élargir la base productive du pays pour proposer au marché sous régional et au-delà, des produits manufacturés. Il faut donc développer la filière agroalimentaire, et les produits de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, principales ressources du pays, offrent à cet effet d’énormes potentialités que des partenaires, investisseurs privés étrangers, pourront exploiter.

L’Energie

Le progrès économique reste tributaire des ressources énergétiques. Or, la seule source dans ce domaine au Tchad demeure l’électricité, encore un luxe pour le commun des tchadiens. Il faut des partenaires pour développer l’énergie solaire et éolienne, dont la promotion sera bénéfique pour la forêt, avec une augmentation considérable de l’accès de la population à l’énergie.

Les télécommunications

Les infrastructures de télécommunication sont, elles aussi, loin de satisfaire les besoins du pays. 9000 lignes téléphoniques sur l’ensemble du territoire en 1998, dont 83% à N’Djaména, la capitale, et le reste reparti entre 9 villes (source Document de la Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté, juin 2004). Ce domaine, ainsi que celui de la téléphonie mobile (deux opérateurs dont un en instance d’installation) et des nouvelles technologies de l’information et de la télécommunication, présentent des opportunités certaines pour d’éventuels partenaires.

Le système bancaire et les micro finances

Le secteur bancaire, constitué de cinq banques commerciales implantées dans cinq villes du pays a besoin d’être renforcé. Nécessité également de mobiliser le système de l’épargne intérieure. Ecore un champ d’investissements sur lequel des partenaires sont attendus.

Le tissu des PME

Les PME jouent un rôle prépondérant dans le développement économique : création d’emplois, contribution croissante dans la formation du PIB, valorisation des produits locaux, développement local, etc. Mais ce tissu reste très restreint, et par conséquent, ouvert aux partenaires qui pourraient mobiliser des capitaux en vue des investissements dans ce secteur.

Le tourisme

Le secteur du tourisme (tourisme international, tourisme d’affaire, tourisme familial) constitue une source de revenu à développer. il y a beaucoup à faire pour doter le pays d’infrastructures d’accueil, susceptibles d’attirer des visiteurs. Bref, le répertoire des partenaires recherchés n’est pas exhaustif, et le pays reste ouvert à tous, sans exclusif.

L’EXPORTATION : UN MARCHE D’AVENIR

Pays essentiellement importateur de par son enclavement géographique, le Tchad regorge pourtant d’un potentiel indéniable à l’exportation. L’avenir s’annonce promoteur dans la mesure où est déjà enclenché le processus du cadre intégré, un programme dont l’objectif majeur consiste à assister les PMA dans l’identification des principaux obstacles à l’expansion de leur commerce et de leur fournir une assistance technique cordonnée afin d’éliminer ces barrières. Le processus du cadre intégré émanant d’une tripartite, Gouvernement, Secteur Privé et Bailleurs de Fonds, permettra à terme au Tchad de faire face aux opportunités d’accès aux nouveaux marchés. Ainsi, le Tchad pourra donc accroître considérablement ses diverses exportations. En effet, hormis le coton dont l’exportation à l’état brut ( coton – graine et fibre de coton ) se heurte à la concurrence déloyale due aux subventions accordées aux cotonculteurs américains, les autres produits auront aisément voie au chapitre. Les principaux produits à l’exportation susceptibles de connaître un potentiel accroissement sont notamment la gomme arabique et le bétail. En ce qui concerne la gomme arabique dont le Tchad figure en deuxième position des pays producteurs juste derrière le Soudan, les perspectives sont réjouissantes. Déjà, selon les données de TRADEMAP datant de 2003, le Tchad est classé 4° pays exportateur mondial avec une quantité de 9670 tonnes dont 4721 tonnes en destination des USA et 4100 tonnes vers la France. D’autres pays comme l’Allemagne, le Mexique, la Turquie, Taiwan, le Japon etc. lorgnent aussi du côté de l’offre tchadienne. Il suffit tout simplement de bien organiser la filière et d’ajouter une valeur à cette matière première tant prisée pour que le Tchad puisse en tirer directement d’énormes profits car en ce moment ce sont d’autres pays qui assurément exploitent cette filière. Quant au bétail dont le Tchad peut se targuer d’en être le premier producteur au niveau de la sous région CEMAC, il suffirait de maîtriser le circuit de commercialisation qui échappe, pour l’heure, en grande partie aux statistiques commerciales. Qu’à cela ne tienne, selon l’Agence Française de Développement, les exportations du bétail en 2000 par exemple se sont chiffrées à 68 milliards de Fcfa. L’étude diagnostique sur l’intégration du commerce (EDIC) réalisée dans le cadre intégré et en cours de validation, met en exergue le secteur élevage comme ayant un fort potentiel d’exportation. A ces produits d’exportation s’ajoutent aussi l’arachide, les peaux de bêtes et la cigarette. Le Tchad, exporte essentiellement vers l’Europe et notamment au Portugal, en Allemagne et en France qui constituaient une moyenne de 65% des exportations en 2003. Outre ces pays, les produits d’origine tchadienne sont acheminés vers le Nigeria voisin, l’Espagne, la Tchécoslovaquie et dans une moindre mesure Taiwan, la Pologne et le Maroc. Il convient aussi de ne pas perdre de vue le fait que depuis octobre 2003, le Tchad a fait son entrée dans le cercle des pays exportateurs du pétrole. Sa production qui d’après les experts durera environ 30 ans , est estimée à 80 millions de barils par an d’ici 2009. Il est clair que la mise en œuvre du cadre intégré, qui pointe à l’horizon, donnera davantage d’atouts au Tchad en termes d’exportations.

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